« Cellule de crise psychologique », sont des termes qui font maintenant partie de notre quotidien. Certaines entreprises font déjà appel à des psychologues pour soutenir leurs salariés. Les causes nécessitant l’intervention d’experts sont malheureusement multiples : conflits, agressions, accidents…Souvent minimisé voir oublié, il est important de rappeler que faire intervenir un psychologue suite à un événement traumatique ou une crise est bénéfique et salvateur à la fois pour les victimes mais aussi les personnes témoins de ce type d’événements.
Nous observons, depuis quelques années, un besoin croissant d’interventions de psychologues en entreprises, pour des cellules de crise, groupes de parole ou soutien individuel. Or, que l’on soit salarié, membre d’une association ou agent territorial, les problématiques sont souvent les mêmes et trouver une solution pérenne s’avère généralement compliqué. Les responsables, RH, managers sont souvent démunis et peinent à faire intervenir des personnes compétentes pour répondre à leurs attentes. Mais surtout, ces derniers peuvent se questionner : dans quelles circonstances peut-on faire intervenir un psychologue sur les lieux de travail ?
Voici quelques exemples de nos domaines d’intervention :
Un traumatisme majeur : Un suicide ou une tentative de suicide, un accident du travail, une catastrophe naturelle, un incendie qui touche une entreprise, une commune, une association.
Un choc qui vient perturber un collectif : Dans la vie privée d’un collègue : maladie grave, dépression, deuil, emprisonnement. Dans la vie du groupe : violences ou incivilités internes ou de la part du public, lettre anonyme, enquête de police.
Tout ce qui peut déséquilibrer une équipe : Une personnalité difficile, manipulatrice, un collègue alcoolique, un conflit entre deux personnes, des clans dans un service, la réorganisation d’une entreprise, un PSE, une délocalisation.
Pourquoi un psychologue Geo-Psy ? Geo-Psy est une filiale de la société Pros-Consulte créée en 2009 et acteur majeur dans la prévention de la qualité de vie au travail en France. Elle conseille, oriente et accompagne les professionnels de tous secteurs dans leurs projets de prise en charge du bien-être des salariés. Plus de 400 clients lui font confiance aujourd’hui. En quatre années, le nombre d’interventions de psychologues augmente de façon exponentielle. En effet, en 2015 on comptait, en moyenne, 20 interventions par mois et aujourd’hui le service intervention de Pros-Consulte répond à une moyenne de 150 interventions par mois. Nous pouvons donc compter sur l’expertise et l’expérience de notre maison-mère, que nous allions à notre envie de trouver des solutions toujours plus innovantes pour répondre aux besoins des entreprises et des collectivités.
Est-ce que le harcèlement au travail peut avoir des conséquences sur votre santé physique et mentale ? Pour certains, cela semble une évidence ; être harcelé par un ou une collègue ou encore par son management, tout comme être dans une situation de stress constant au travail peut avoir de lourdes conséquences sur la santé. Pour d’autre, la corrélation est moins évidente : le harcèlement au travail ne rend pas malade. Avec l’aide du réseau Souffrance et Travail, l’équipe Geo-Psy vous suggère d’y voir plus clair :
Selon les professionnels de santé mentale, suivant une situation de travail traumatisante, (comme par exemple le harcèlement venant de pairs ou d’un(e) supérieur(e) hiérarchique vécu comme une menace persistante), des signes cliniques peuvent apparaitre :
-De l’angoisse, avec des manifestations physiques telles que la tachycardie, des tremblements, des sueurs, une boule au ventre…
-Revoir en boucle des scènes traumatisantes et les revivre mentalement
-La montée d’attaques d’angoisse qui surgissent spontanément, déclenchées par une perception d’un détail que le harcelé détecte:un bruit agressant, la couleur du mur qui lui rappelle une scène spécifique, une odeur particulière…
-Des cauchemars intrusifs peuvent se manifester, entraînant le réveil et perturbant ainsi le repos
-De l’insomnie : cette réaction a alors pour vocation de bloquer la survenue des cauchemars intrusifs. L’insomnie, suivie par la fatigue, puis la lutte contre les crises d’angoisse génèrent un repli social, affectif majeur. Et avec le temps, une altération progressive de l’état général : somatique, cognitif, psychique. Notre humeur et notre santé se détériorent. Les réactions s’enchainent : la perte de mémoire, des troubles de concentration ou de logique… Et par conséquent, la perte de l’estime de soi, un sentiment de dévalorisation, de perte de ses compétences, un sentiment de culpabilité, une position défensive de justification…On comprend rapidement que cela peut avoir des effets dévastateurs comme la dépression, ou pire, les idées suicidaires !
Mais qu’arrive-t’il lorsque les défenses psychiques s’effondrent ?
Lorsque les défenses psychiques s’effondrent, les défenses immunitaires peuvent avoir de la difficulté à tenir le coup. Notre corps est malade,notre santé est impactée : il s’agit là de réactions somatiques.
Les réactions somatiques peuvent être de gravité croissante suivant la durée de la situation problématique, comme le harcèlement sur les lieux de travail : perte ou prise de poids importantes, maux de tête, problèmes digestifs, cardiaques ou gynécologiques chez les femmes (absence de règles par exemple ). « La somatisation est le processus par lequel un conflit qui ne peut trouver d’issue mentale, va déclencher dans le corps des désordres endocrino-métaboliques, point de départ d’une maladie organique »
Nous vous rappelons les ressources vers qui se tourner en cas de détresse au travail :
Dans l’entreprise ou l’établissement de travail :
Vous pouvez rediriger les personnes concernées vers les acteurs de prévention et de prise en charge :
Le CHSCT, le service de santé au travail de l’établissement pour les personnels publics ou pour les établissements privés et le CSE.
Hors de l’entreprise ou de l’établissement :
Hors établissement, plusieurs ressources sont à disposition : l’inspecteur du travail, le médecin référent, le médecin conseil de la CNAM, médecin agréé, commission de réforme, comité médical.Vous pouvez aussi être redirigé vers des consultations de pathologies professionnelles, un réseau de consultations spécialisées, des juristes, des plateformes d’aide psychologiques… Les ressources sont de plus en plus diversifiées et abordables.
Si vous souhaitez l’intervention rapide d’un psychologue sur site, en entreprise ou à domicile, vous pouvez réserver votre intervention ici.
Un texte d’Alice Thomas, Directrice Générale Adjointe chez Pros-Consulte Group, maison-mère de Geo-Psy :
Agressions, incivilités, conflits, accidents : les traumatismes dans notre vie professionnelle sont multiples. S’ils ne sont pas pris en charge, les séquelles sur les salariés sont souvent insidieuses et durables : Insomnie, stress, irritabilité, perte de productivité… Alors, avant que le climat au sein de l’entreprise ne soit délétère, agissons !
Aujourd’hui l’importance de la prévention et de la gestion des risques en milieu professionnel n’est plus un débat. Stress, harcèlement, burn out, bore out… Ces termes sont au cœur de l’actualité et au centre des conversations et tant mieux. Mais qu’en est-il des événements traumatiques qui peuvent survenir dans toute organisation ?
Oui, en milieu professionnel les traumatismes existent
Et ils sont souvent plus nombreux qu’on le pense. Ce qui nous vient tout de suite à l’esprit ce sont les accidents du travail, les suicides ou tentatives, les agressions. Mais on oublie que le décès brutal d’un collègue par accident ou maladie, qu’un conflit violent ou qu’une agression verbale par un client, peuvent aussi mettre à mal et impacter un collectif. L’équilibre social dans une entreprise est quelque chose de fragile et instable, il suffit de peu de chose pour venir le perturber.
Mais qu’entend-on par « événements traumatiques » : ils peuvent prendre de nombreuses formes, il s’agit des événements extrêmes se produisant tous de façon inhabituelle. Ils portent atteinte à la vie humaine ou constituent une menace à sa préservation, mettant les personnes en présence de scènes choquantes de mort ou de blessures et pouvant provoquer des réactions post traumatiques.*
Les conséquences à court et moyen terme pour les victimes (bien entendu), mais aussi les témoins (souvent oubliés) sont nombreuses et viennent fragiliser toute l’organisation : absentéisme, démotivation, désorganisation…
Prendre en charge, un rôle complexe mais clef pour l’entreprise
Le traitement de ce type d’événement est délicat et va demander aux organisations la mise en place de protocole en amont, de ressources de proximité, et d’outils pour la gestion concrète de la prise en charge. Avoir une équipe spécialisée dans la gestion de crise qui peut réagir dans l’urgence suivant un protocole bien défini est primordial. Elle évalue la situation, réuni les ressources internes nécessaire pour la prise en charge, organise et planifie les actions qui sont à mener. Elle est le point névralgique de la réponse de l’entreprise face aux événements, elle fait aussi le lien avec les équipes. Car oui, il faut parler, informer toutes les personnes qui sont de près ou de loin concernées : les familles, les collègues de travail des victimes, mais aussi l’ensemble des salariés. La bonne circulation de l’information, permet de créer un climat de confiance entre les décideurs et l’ensemble des salariés.
Salariés en souffrance ? Une solution libérer la parole.
Suite à un événement traumatique il est aussi impératif de savoir reconnaître les personnes souffrant d’un état de stress post traumatique même minime. Comme évoqué précédemment informer l’ensemble des salariés est une étape importante dans le processus de gestion de crise. Cela permet de libérer la parole, d’apaiser les tensions et de mettre des mots sur les émotions. Une aide extérieure est d’ailleurs recommandée. L’intervention d’un psychologue spécialisé permettra de créer un environnement neutre où les équipes seront en confiance pour s’exprimer. Rencontre avec les managers et responsables, groupe de paroles en collectif puis entretien individuel permettront au psychologue d’identifier les personnes à risques et de préconiser des actions concrètes. Actions qui pourront être tournées aussi bien vers le collectif que les individus. De plus bien souvent les psychologues lors de leurs interventions intègrent les ressources internes de l’entreprise : médecine du travail, syndicat, CHSCT… Il offre un soutien, une écoute et des préconisations qui seront une aide précieuse pour rétablir un climat serein au sein des organisations.
Comprendre que l’on n’est pas tous logé à la même enseigne
Le décès d’un collègue de mort naturel peut paraître anodin, après tout ce n’est pas du fait de l’employeur, donc pourquoi mettre en place une prise en charge. Or, nous devons comprendre que nous n’avons pas tous la même résistance face à des événements soudain. Imaginez-vous ne plus avoir votre collègue en face de vous du jour au lendemain ? Cela ne vient pas perturber qu’une personne c’est toute une organisation à revoir, un système, un équilibre humain qui c’était créer. Un événement de ce type impacte le collectif et peut sur certain individu faire ressortir de veille plaies et/ ou aggraver un état psychologique déjà fragile. Il est donc « vital » pour l’employeur de comprendre que nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne face à un événement traumatique, qu’il soit sur le lieu de travail ou pas. Gérer ce type d’événement c’est avant tout se concentrer sur l’humain. C’est comprendre que les personnes touchées peuvent aussi être celle à qui on ne pense pas. Soyez vigilants !
Décideurs, vous n’êtes pas seul !
Des solutions clef en mains existent, appuyez-vous sur ces ressources mais aussi sur vos équipes et votre entourage, car vous aussi vous pour être touché et il ne faut pas vous oublier. Des professionnels spécialisés dans la gestion d’événements traumatiques existent et il est important pour vous et votre bien-être de faire une vieille sur ce sujet. Etre préparé, informé et formé vous permettra d’être réactif, mentalement prêt et d’agir efficacement.
Quelques points clefs :
– Réactivité : il est primordial de procéder à ce que l’on appelle le « defusing », soit le déchoquage psychologique. Cette méthode aide aussi à désamorcer le processus d’effondrement post-traumatique.
– Organisation : Plus les protocoles ont été pensés et construits en amont, plus votre réponse sera efficace. Mettez en place des équipes de gestions crise, déterminez les ressources en internes et les acteurs à contacter.
– N’oubliez pas les ressources externes, des professionnels peuvent aider. Psychologues, médecine du travail… Vous n’êtes pas seul
Vous avez déjà entendu parlé de cette phobie du travail ? Cette peur de chercher et/ou de trouver un emploi, ou encore cette incapacité à rester à votre bureau en réaction à l’anxiété que cela provoque ? Êtes-vous concernés par la problématique ? Nous avons demandé à Nathalie Maréchal, psychologue du réseau Geo-Psy, de répondre à nos questions sur l’ergophobie
Nathalie : Quand on parle d’ergophobie…De quoi parle-t-on ?
Le mot ergophobie se décompose en ergo, du grec « ergon » qui signifie travail, et phobie, du grec « phobos » qui signifie « peur panique ». L’ergophobie est caractérisée par la crainte irrationnelle et exagérée du travail. Cette terreur empêche littéralement les personnes d’aller à leur travail ou les oblige à s’arrêter de travailler en cours de journée pour rentrer chez elles. Les personnes savent que leur peur n’est pas rationnelle et pourtant elles sont incapables d’y faire face. La peur les tétanise, les paralyse, les pousse à la fuite ou à l’évitement. La peur persiste même si la personne change d’employeur ou de métier.
Comment se manifeste cette peur de travailler ?
Les symptômes sont divers et individuels et peuvent survenir à tout moment de la journée. Par exemple, le matin au moment du réveil, sous forme de boule au ventre, sur le lieu du travail ou au coucher, par des ruminations. La personne mettra en place toute une stratégie comportementale pour éviter la situation anxiogène. Certaines verront leur fréquence cardiaque augmenter ou elles transpireront excessivement, d’autres auront des nausées, des vertiges, des bouffées de chaleur…Dans les cas extrêmes, ces symptômes peuvent aller jusqu’à une peur de mourir, de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou. D’autres troubles tels que le trouble du sommeil et de l’appétit, les attaques de panique, ou l’irritabilité pouvant aller jusqu’à la dépression peuvent accompagner ce cortège de symptômes.
Quels sont les origines de cette phobie ?
L’origine est toujours liée à l’histoire singulière de la personne. Une estime de soi faible, un manque de confiance en soi, un événement négatif au travail, des échecs professionnels, une surcharge de travail ou encore des récits et croyances autour du travail entendus dans l’enfance sont des raisons qui pourraient expliquer la survenue de ce trouble.
Est-ce que tout le monde est concerné ? Y a -t-il des groupes démographiques plus susceptibles d’être sujets à l’ergophobie, comme par exemple les jeunes diplômés ou les personnes en surcharge de travail ?
Contrairement aux idées reçues, tout le monde peut être concerné par la peur de travailler à un moment ou un autre de sa vie, qu’il s’agisse de jeunes diplômés, d´actifs plus expérimentés, ou de personnes au chômage depuis un certain temps. Le trouble psychologique chez la personne ergophobique se traduit par une anxiété à l’idée de travailler, de chercher un travail ou peut survenir sur le lieu même de travail.
Quelles stratégies pouvons-nous mettre en place pour remédier à cette phobie, ou du moins pour la contrôler ? Est-ce possible de s’en sortir et de retrouver un rapport au travail plus serein ?
Un travail sur soi est nécessaire pour arriver à donner moins d’emprise à cette phobie. Se faire accompagner par un psychologue ou un psychiatre est vivement conseillé. Divers outils thérapeutiques sont à disposition et peuvent aider à faire face cette peur. Pour n’en citer que quelques-uns :
La prise de médicaments est efficace pour agir sur les manifestations de l’anxiété et les attaques de paniques en lien avec l’ergophobie. Néanmoins, un accompagnement thérapeutique sera nécessaire car les médicaments seuls n’aideront pas à comprendre et à dépasser la cause de la phobie.
- La thérapie cognitivo-comportementale (TCC)
Il s’agit d’une thérapie brève qui vise à une désensibilisation de la peur en expérimentant des nouveaux comportements plus adaptés à la situation de stress.
- La psychanalyse pour dépasser la peur du travail
En psychanalyse, la phobie est l’expression d’un conflit caché dans le subconscient qui n’est que la conséquence de l’histoire de l’individu. Le travail consistera à identifier les causes de cette phobie, les facteurs déclencheurs, les stratégies d’évitement mises en place pour inscrire progressivement de nouveaux schémas de pensée.
- Surmonter sa peur par la médecine douce et les thérapies alternatives
L’hypnose est une bonne indication pour tous les comportements anxieux. L’EMDR, Eye Movement Desensitization and Reprocessing, la méditation, la phytothérapie sont d’autres voies pour soulager les phobies.
Sources :
https://www.phobie.com/reconnaitre-les-symptomes-de-lergophobie/
https://psychotherapie.ooreka.fr/astuce/voir/634521/l-ergophobie-ou-la-peur-de-travailler
https://www.penser-et-agir.fr/phobie-du-travail/
Le Salon Smart Grid-Smart City, c’est le salon des solutions pour les villes, les réseaux intelligents et la mobilité durable. Il permet aux décideurs territoriaux d’appréhender et d’identifier de nouvelles solutions et technologies disponibles afin de développer le potentiel des villes et des territoires durables, intelligents et connectés…Parce qu’une ville durable prend soin de la santé mentale de ses habitants et que nous offrons des solutions numériques innovantes au service des humains qui y habitent ! Nous serons donc sur place pour présenter la solution Geo-Psy : un psychologue dans l’heure partout en France pour prendre en charge des populations ayant vécu un évènement traumatique : inondations, incivilités, accidents, etc…
De plus, le Président de Geo-Psy France et de Pros-Consulte Group, Jean-Pierre Camard, est intervenant lors de la conférence du 2 octobre ayant pour thème : »Pourquoi la blockchain va-t-elle de pair avec le concept de Smart City ».
Alors, on se voit au #SmartGridSmartCity ?
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