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3 questions à mon psy : le harcèlement scolaire

3 questions à mon psy : le harcèlement scolaire

Le harcèlement scolaire peut prendre plusieurs formes : insultes, menaces, manipulations, coups, intimidation… En cette période de rentrée scolaire, il est important de communiquer afin de sensibiliser. Geo-Psy a interviewé Cédric Forino, psychologue clinicien, à ce sujet :

 

 1. Existe-t-il un « profil type » d’harceleur ? Une période du cursus scolaire lors de laquelle il y a davantage d’harcèlement scolaire ?

Le harcèlement scolaire est un sujet sérieux qu’il faut penser tant il peut être complexe, comme pour tout sujet impliquant des relations intersubjectives. Il n’existe pas de profil type de « harceleur » ou de « victime ». Le risque d’être harcelé est encouru à tous les âges : enfance, adolescence et à l’âge adulte. Les seuls éléments à prendre en compte sont les situations au cas par cas. Cependant j’observe dans ma pratique une tendance à la hausse au cyber harcèlement chez les élèves en fin de primaire qui sont de plus en plus équipés de smartphones avec accès à internet ! Parents, veillez à équiper vos enfants, si tel est votre souhait, de forfaits adaptés (voir d’un contrôle parental qui filtrera des mots clés), mais aussi d’évoquer le thème du respect de soi et de l’autre.

 

2. Comment savoir si nous nous trouvons face à un élève harcelé ? Quels comportements ou symptômes peut-on observer chez les victimes de harcèlement scolaire ?

Il existe ce que l’on appel des signaux faibles que les enseignants ou l’entourage de l’élève peuvent observer :

  • Élève isolé.
  • Moqué ou agressé physiquement.
  • Demandeur de la présence d’adultes lors des temps de pause (parfois).
  • Affaires scolaires « oubliés », « perdues » de manière répétitive.
  • Passages à l’infirmerie, somatisations.
  • Souhaite éviter la récréation pour lire.
  • Repli sur soi, dévalorisation, anxiété ou agressivité.
  • Troubles de l’alimentation.
  • Troubles du sommeil.

 

 3. Quelles réactions avoir face à une victime de harcèlement scolaire ? Face au harceleur ? Existe-t-il des thérapies spécifiques ?

Lorsqu’une situation de harcèlement se produit dans le milieu scolaire, il ne s’agit pas d’appliquer une thérapie à l’élève cible du comportement violent, de même que pour l’élève auteur des faits. Il s’agit en équipe de réagir selon une logique de dialogue, tout en conservant les sanctions, car rappelons que la loi française punit le harcèlement, et considère le cyber harcèlement comme circonstance aggravante. En tant que parents, lorsque nous sommes au courant des faits, il faut contacter l’école afin de rencontrer le personnel éducatif. Pour les enseignants il existe des protocoles établis par l’éducation nationale permettant de débriefer la situation et entendre l’élève cible, les témoins, l’auteur présumé des faits.

Cependant, il ne faut pas oublier qu’une personne de tout âge ayant été harcelé peut avoir gardé des traces de ce traumatisme et peut nécessiter un travail en psychothérapie pendant, ou par la suite. Il n’y a pas de honte à avoir été harcelé. Il faut également considérer que les situations scolaires prennent place dans un groupe. Le désir de conformité d’un groupe peut pousser les élèves à valider (mais aussi à faire cesser) un harcèlement. Nous devons transmettre à nos enfants ce que représente l’empathie, leur apprendre à se mettre à la place de l’autre et expliquer en s’adaptant à leur âge que dénoncer une situation de harcèlement ce n’est pas trahir la personne ou faire « la balance » mais bien lui venir en aide.

L’équipe Geo-Psy vous donne rendez-vous au Salon des Maires et des Collectivités Locales !

L’équipe Geo-Psy vous donne rendez-vous au Salon des Maires et des Collectivités Locales !

Bonne nouvelle ! Geo-Psy sera au Salon des Maires et des Collectivités Locales du 19 au 21 novembre prochain, Porte de Versailles, Paris !

Le Salon des Maires et des Collectivités Locales est LE rendez-vous majeur des collectivités territoriales et de ses acteurs. Chez Geo-Psy, nous savons que l’agent territorial n’est pas épargné par les conflits entre collègues, le stress, le burn-out, les accidents, la maladie professionnelle, l’arrêt de maladie… Les RPS (risques psychosociaux) sont tout aussi présents dans la fonction publique que dans le monde de l’entreprise privée. C’est pourquoi nous souhaitons venir à la rencontre des individus constituant la fonction publique territoriale pour mieux cerner les problématiques et trouver des solutions toujours plus adaptées à leurs besoins en terme de soutien psychologique.

Le Salon des Maires et des Collectivités Locales, c’est des conférences, des ateliers, mais aussi 800 exposants réunis sous 13 domaines thématiques qui vous permettront de mieux cibler vos recherches :

• Aménagement urbain
• Bâtiment – Travaux publics – Voirie
• Développement Économique
• Édition – Presse – Communication
• Enfance – Santé – Social
• Environnement – Énergie
• Informatique – Télécommunications
• Institutionnel – Finances – Services
• Matériels d’entretien de voirie et d’espaces verts
• Prévention – Sécurité – Sûreté
• Sport – Loisirs
• Tourisme – Culture
• Transports – Véhicules

Geo-Psy sera donc de la partie, dans le Hall 4 stand G81, pour vous présenter notre application et notre site web permettant de mettre en relation psychologues et demandeurs, facilement, rapidement et simplement. Parce que nous croyons que lorsqu’un évènement vient perturber un collectif, vous devriez pouvoir avoir sur vos lieux de travail accès à un soutien psychologique de qualité.

Pour les infos pratiques du Salon, c’est par ici !

Publiée par Geo-Psy France sur Mercredi 31 juillet 2019

 

 

Psychologue ou coach professionnel : quelle est la différence ?

Psychologue ou coach professionnel : quelle est la différence ?

Nous sommes tous confrontés à des situations complexes au boulot : conflits de travail,  incivilités de la part du public, maladie d’un collègue, burn-out, stress…Parfois, l’aide extérieure est essentielle pour prendre du recul et surmonter les difficultés en entreprise ou en collectivité. Pourtant face à ces difficultés, le manager peut vite être dépasser et se demander vers qui il doit se tourner : Un coach en développement personnel ? Un psychologue du travail ? Nous avons constaté en sondant notre entourage que le terme psychologue portait encore des stigmates. Est-ce à juste titre ? Qu’est-ce qui différencie et règlemente le coaching professionnel et le psychologue qui exerce en tant que consultant en entreprise ?

Tout d’abord, vous pouvez consulter l’article psychologue, psychiatre, psychothérapeute, psychanalyste  si vous avez des difficultés à faire la différence entre tous ces type de psys.  Pour en savoir plus sur les spécificités entre psychologue clinicien et psychologue du travail, c’est par ici !

En résumé, le psychologue a une formation universitaire de 5 années, validée par l’État. Le titre de psychologue est protégé par la loi : les psychologues doivent respecter un code déontologique et s’inscrire au répertoire ADELI (garantie supplémentaire pour le grand public). Le psychologue, lorsqu’il est amené à poser son regard d’expert en entreprise, peut écouter, analyser et conseiller. Il peut travailler étroitement avec le DRH, pour tout ce qui est en lien avec les problématiques dans les équipes, ou dans les relations  de subordinations. Il s’intéresse principalement aux attitudes et comportements des gens dans leur environnement de travail, ainsi qu’à leur rapport avec ce dernier. Il peut apporter ses compétences en soutien aux managers, mettre en place des groupes de parole, des entretiens personnels, faire de la médiation, ou soutenir les salariés qui sont confrontés à des problématiques personnelles diverses.

Pour sa part, le coach professionnel vous aide à atteindre un ou des objectifs pros. « Le coach professionnel est une personne qualifiée qui offre des conseils aux employés et les aide à prendre leur carrière en main, à améliorer leurs relations avec leurs collaborateurs et à fixer et atteindre des objectifs.» La formation « Coach Professionnel » est reconnue par l’État, inscrite  au Registre National des Certifications Professionnelles (RNCP) niveau 2, équivalent Master 1 en France et Bachelor en Europe. Attention : si l’appellation coach professionnel est règlementée, certifiée et reconnue par l’Etat, les termes de coach en entreprise, coach personnel, coach pour dirigeant, coach de vie … ne le sont pas.  Ainsi, pour s’assurer d’un suivi de qualité, il est recommandé de faire appel à un coach professionnel certifié.

Mais qui choisir, dans ce cas ?

Cela dépend de votre problématique. Est-ce plutôt pour fixer des objectifs, poser des stratégies pour les atteindre, motiver les troupes ? Dans ce cas, le coach professionnel semble approprié. S’il s’agit de problématiques plus complexes de type addictions, comportements qui changent face à la charge de travail, tensions entre des collègues, deuil, évènement traumatique, ou que vous souhaitiez travailler sur les causes : un psychologue consultant en entreprise est sans doute plus approprié.

Bonne nouvelle !

Certains de nos psychologues portent la double casquette : ils sont diplômés d’un Master 2 en psychologie, ont un numéro ADELI puis ont aussi fait une certification de coach professionnel. Les deux professions peuvent travailler main dans la main pour amener vos équipes au sommet !

Soutien psychologique : 6 bonnes raisons d’aller voir un psychologue !

Soutien psychologique : 6 bonnes raisons d’aller voir un psychologue !

Le sujet du soutien psychologique ne fait pas encore l’unanimité du côté du grand public en France. Plusieurs idées reçues ou tabous planent encore aujourd’hui sur le fait de faire appel à de l’aide psychologique : va-t’on croire que je suis fou ? Est-ce me prouver faible d’avoir besoin d’accompagnement psychologique ? Est-ce que je vais remuer le passé et ressasser de vieux souvenirs pour rien ? Comment trouver un psychologue compétent ?  Chez Geo-Psy, nous croyons en l’importance de mettre en relation des psychologues diplômés, formés, disponibles et réactifs en relation avec des demandeurs. Mais pourquoi au juste, faire appel à un psychologue ? Voici 6 bonnes raisons !

  1) Parce que vous avez vécu un traumatisme : Que ce soit dans le cadre de notre vie personnelle ou professionnelle, nous sommes tous confrontés à des situations qui peuvent nous choquer. Un traumatisme ne veut pas toujours dire une situation extrême (mort, terrorisme, etc…) : parfois, il s’agit d’un évènement perturbateur qui peut avoir un impact particulier chez une personne, mais pas nécessairement sur son voisin. Maladie, accident de travail, agression verbale…certains faits et gestes peuvent être anodins chez une personne mais révéler de douloureux souvenirs pour une autre ! La prise en charge psychologique rapide suite à un choc peut faire toute la différence, à court, à moyen et à long terme. N’oubliez pas : nous ne sommes pas tous égaux face à un choc, nous ne développons pas tous les mêmes mécanismes d’adaptation, cela ne veut pas dire que nous sommes faibles ! Nous gérons tous les stimuli différemment.

2) Parce que vous souffrez ou pensez souffrir d’un trouble …. Et ne parvenez pas à mettre de mots sur vos maux : Alcoolisme, anxiété, bipolarité, anorexie, dépression, addiction…Vous ressentez de la souffrance, mais n’arrivez pas à mettre des termes exacts sur votre situation, ni quoi faire pour vous apaiser ou vous reconstruire ? La consultation d’un psychologue peut faire office de déclic.

3) Parce que vous avez du mal à gérer votre stress :  Le stress est une réaction normale et essentielle à notre survie. Par contre, il ne devrait pas envahir votre vie ! Problèmes d’insomnie, d’organisation, sautes d’humeur, déprime, souffrance au travail…la spirale peut vite s’accélérer et avoir un impact nocif et destructeur sur notre quotidien. Il est important de comprendre les raisons de ce mécanisme pour pouvoir mieux anticiper nos réactions et mieux les gérer ! Consulter un psychologue peut vous aider à mettre le doigt sur un élément (physique ou psychique) qui vous échappe !

4) Parce que vous avez des maux physiques inexpliqués : Douleurs au ventre, maux de tête, étourdissements, palpitations…Vous avez des maux physiques qui ne s’expliquent pas par une infection passagère et votre médecin n’a rien vu d’anormal dans vos résultats ? Peut-être est-ce la manifestation d’un mal-être psychique, votre corps vous envoie peut-être un message et vous avez besoin d’aide pour le décoder !

5) Pour faire le point sur votre vie perso ou pro…tout simplement : Vous avez besoin d’écoute, mais n’avez pas les ressources impartiales à vos côtés ? Parler à un psychologue peut soulager. Pas besoin d’être dans un piètre état, l’écoute du psychologue se veut sans jugement et vise à apaiser votre souffrance, vous faire tourner la page sur un évènement, vous guider lors d’une réflexion profonde, vous aider à vous découvrir, et bien plus encore !

6) Pour remettre en question vos échecs ou les relations malsaines que vous répétez : Vos échecs personnels s’enchainent ? Vous retombez souvent dans le même type de schéma amoureux ou professionnel ? Il est peut-être temps de faire le point et de trouver un point de départ à ces actions récurrentes qui semblent ne pas avoir d’issues. Se retrouver systématiquement dans des situations de conflits ou répéter constamment les mêmes erreurs en couple sont de bonnes raisons d’aller consulter un professionnel. Pour en savoir + sur notre réseau de psychologue ou pour connaitre la différence entre psychologue, psychiatre ou psychothérapeute, consultez notre blog !      

3 questions à mon psy : l’écoanxiété, kesako ?

3 questions à mon psy : l’écoanxiété, kesako ?

 L’écoanxiété, kesako ? 3 questions sur le sujet à Emmannuelle Comptesse, pscyhologue clinicienne et consultante RPS.

 

  • L’écoanxiété, c’est quoi ?

Pour exprimer les choses simplement, on peut dire que l’écoanxiété, c’est le nouveau trouble des jeunes générations, celui des paniqués du climat, des anxieux de l’écologie, une nouvelle forme de stress engendré par les actions néfastes des humains sur la planète.

Le terme « écoanxiété » nous vient de l’écopsychologie, mouvement qui s’intéresse aux relations de la psyché avec son environnement ou sa « maison terrestre ». Il a été inventé en 1992 par le sociologue et historien californien Théodore Roszak, pour traduire l’idée que nos troubles seraient causés par le caractère trop distant que l’Homme entretient avec la planète et les dommages qu’il lui fait subir. 

 Plus récemment, l’écoanxiété renvoie à la crise écologique mondiale que nous traversons car nous sommes tous concernés par le réchauffement climatique et sensibilisés aux catastrophes environnementales qui se manifestent dans le monde entier. Cette réalité concrète et ses conséquences sur la santé nous font prendre conscience des dangers encourus par une humanité qui paradoxalement détruit l’environnement dans lequel elle peut se reproduire et continuer de vivre.

Or, cette sensibilisation environnementale, à la fois collective et individuelle, est douloureuse parce qu’elle nous oblige à ouvrir les yeux sur des actes que nous avons commis et qui mettent nos vies en danger, ce qui ne va évidemment pas sans angoisses.

Cette prise de conscience donne naissance à l’écoanxiété, symptôme proche de l’anxiété classique. Mais ce qui la différencie d’un simple stress, c’est la dimension de désespoir qui s’y ajoute. L’écoanxiété se rapprocherait donc d’une forme de mélancolie avec son cortège d’auto-reproches, de culpabilité et de sensation de fin du monde. Ce sentiment est amplifié par l’impression de ne rien pouvoir faire pour contrer le changement climatique et conforte le sujet dans le fait qu’il est impuissant face à cette réalité. Cette absence de perspective peut se traduire par une souffrance morale qui revêt différentes formes cliniques, allant des troubles du sommeil à la dépression dans les cas les plus graves.

 

  • Est-ce qu’une tranche d’âge de la population semble plus touchée par cette problématique ?

 Il suffit de voir qui s’est mobilisé le 15 mars dernier. Les jeunes, lycéens et étudiants, étaient presque 30 000 (selon la Préfecture) à avoir séché les cours pour répondre à l’appel de la suédoise Greta Thunberg, le nouveau visage d’une jeunesse écolo engagée. Ce sont eux qui ont tiré la sonnette d’alarme pour nous rappeler que le capitalisme est en partie fondé sur les énergies pétrolières et que le transit écologique ne se fera pas sans mesures sociales et économiques. Cela ne veut pas dire que les plus âgés soient moins touchés, mais ils le manifestent moins.

Cette nouvelle génération a de fortes préoccupations écologiques qui vont bien au-delà de la simple conscience écologique que nous avons d’ailleurs plus ou moins acquise avec le temps. C’est-à dire qu’elle prend d’autant plus en considération les négligences et les maltraitances de ses aînés à l’égard de la planète, qu’elle en subit les conséquences. Cette prise de conscience aigüe se traduit par une grande anxiété, voire des affects dépressifs avec une difficulté à se projeter dans l’avenir pour certains. A quoi bon avoir des enfants si c’est pour les voir mourir d’un cancer avant que nous ayons rendu notre dernier souffle ? A quoi sert de donner la vie puisque nous continuons de détruire celle qui en est à l’origine ? D’ailleurs l’un des slogans de la marche mondiale pour le climat était : « Fin de mois, fin du monde, même combat ». Ce qui en dit long sur les préoccupations de ces jeunes. 

 

  • Quelles sont les « astuces » de psychologue pour mieux gérer son écoanxiété ?

L’angoisse, telle que conceptualisée par Freud, est un signal d’alarme, une alerte interne qui nous signifie que nous sommes devant une situation de danger. L’angoisse peut être sans objet, diffuse. On est anxieux mais on ne sait pas très bien pourquoi ni de quoi. On parle alors d’angoisse sans objet.

Dans le cas de l’écoanxiété, nous connaissons l’objet cause de l’angoisse, qui est la dégradation constante de notre planète.

Un lien vital, à la fois physique et psychologique, nous relie à la nature, mais ce lien est mis à mal par la vie moderne. Nous nous sommes comportés avec la planète comme des enfants ingrats pressés de s’affranchir d’une Terre-mère dont nous sommes dépendants et nous en payons le tribut. A force de vouloir s’y opposer par la maitrise de nouvelles technologies, nous avons gagné en indépendance mais nous vivons coupés de la nature, ce qui engendre des désordres nerveux (trop de stimulations sensorielles) et des problèmes de santé dus à la pollution, y compris sonore.

 Si dans le cadre de notre pratique de psy, nous sommes amenés à rencontrer des patients qui souffrent d’écoanxiété, notre rôle est, comme avec d’autres pathologies, d’écouter, d’analyser, et de découvrir l’origine de ce trouble, en établissant le lien avec d’autres angoisses plus archaïques. Mais aussi de travailler sur leur relation peut être ambivalente (amour/ haine) à la nature. Ce travail d’élaboration et de compréhension, peut aider ces patients à ne plus se laisser déborder par leur angoisse, mais au contraire à la sublimer en engageant des actions concrètes pour prendre soin de notre planète qui, tout comme notre mère (pour reprendre la métaphore de la terre-mère), nous a vus naître et aidés à grandir. Transformer une souffrance morale en actions est probablement le meilleur remède à l’éco-anxiété.

 

Emmanuelle Comtesse

 

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